A la folie
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04042015
A la folie
Pour ma part j'ai beaucoup aimé le documentaire de Wang Bing "À la folie". C'est une plongée dans une réalité bien souvent occultée, nos sociétés contemporaines ayant établi une relation particulière avec la folie, la reléguant à une marge trouble ne bénéficiant de presque aucune visibilité.
Cette immersion de 4h est parfois éprouvante, nous assistons à des scènes terrifiantes, mais d'autres moments relèvent du pur trip visuel, notamment lors d'une scène où la caméra suit un des internés dans un footing nocturne, une course qui prend place dans ces couloirs extérieurs qu'on n'en finit plus de contempler, unique lieu de déambulation des internés.
Les scènes s'étendent, Wang Bing prend le temps de s'approcher, de s'arrêter.
Un documentaire vraiment marquant, très beau, "poignant" comme on dit souvent.
Cette immersion de 4h est parfois éprouvante, nous assistons à des scènes terrifiantes, mais d'autres moments relèvent du pur trip visuel, notamment lors d'une scène où la caméra suit un des internés dans un footing nocturne, une course qui prend place dans ces couloirs extérieurs qu'on n'en finit plus de contempler, unique lieu de déambulation des internés.
Les scènes s'étendent, Wang Bing prend le temps de s'approcher, de s'arrêter.
Un documentaire vraiment marquant, très beau, "poignant" comme on dit souvent.
Manon Millet- Messages : 1
Date d'inscription : 29/03/2015
A la folie :: Commentaires
Re: A la folie
Bonjour Manon,
J'ai trouvé cette scène fabuleuse. Elle fonctionne comme un pacte de confiance avec la caméra. C'est comme un rite d'initiation qui permet d'entrer dans cet univers. Après la scène, je savais que Wang Bing ne me fourvoierait pas.
J'ai aussi été sensible à l'esthétique minimale du film, à la beauté qui se dégage du carré de l'hôpital.
Je suis entrée dans la salle avec une réserve et une crainte qui se sont levées tout au long du film. On échappe au carcéral grâce à l'humanité et à la fraternité qui s'exprime à l'état brut entre les habitants du lieu.
Les scènes s'étendent, Wang Bing prend le temps de s'approcher, de s'arrêter :
C'est peut-être ce qui fait de ce film sa force : "prendre le temps de" comme une résistance à la pression, carcérale celle-ci, de l'asservissement du temps qui dévore tout.
J'ai trouvé cette scène fabuleuse. Elle fonctionne comme un pacte de confiance avec la caméra. C'est comme un rite d'initiation qui permet d'entrer dans cet univers. Après la scène, je savais que Wang Bing ne me fourvoierait pas.
J'ai aussi été sensible à l'esthétique minimale du film, à la beauté qui se dégage du carré de l'hôpital.
Je suis entrée dans la salle avec une réserve et une crainte qui se sont levées tout au long du film. On échappe au carcéral grâce à l'humanité et à la fraternité qui s'exprime à l'état brut entre les habitants du lieu.
Les scènes s'étendent, Wang Bing prend le temps de s'approcher, de s'arrêter :
C'est peut-être ce qui fait de ce film sa force : "prendre le temps de" comme une résistance à la pression, carcérale celle-ci, de l'asservissement du temps qui dévore tout.
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